13
Mai
2022
CONSOMMATION ENERGETIQUE D’UN BATIMENT
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Le secteur du bâtiment représente 44 % de l’énergie consommée en France, loin devant le secteur des transports (31,3%). Chaque année, le secteur du bâtiment émet plus de 123 millions de tonnes de C02, ce qui en fait l’un des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Pour rendre le bâtiment plus économe en énergie, il faut rénover massivement l’existant et développer des normes plus strictes en termes de consommation d’énergie pour les bâtiments neufs. C’est l’objet de la politique de la consommation énergétique dans les bâtiments.
Dans un contexte mondial marqué, à la fois par la hausse des prix et de la demande, et par une baisse des réserves des énergies fossiles, des enjeux majeurs s’imposent en matière de réduction de la consommation énergétique ainsi que les émissions de gaz à effet de serre. Au Maroc la consommation annuelle en énergie (toutes sources confondues) est en moyenne de 0,5 tonnes équivalent pétrole par habitant, et augmente de 4,3% chaque année. En effet, le Maroc affronte deux enjeux énergétiques majeurs :
Approche et mesures d’efficacité énergétique. L’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment peut être réalisée sur deux plans :
Le volet passif du bâtiment ou l’enveloppe : Le secteur du bâtiment est parmi les secteurs les plus énergivores au Maroc avec une consommation énergétique allant jusqu’à 33% répartie en 7% pour les bâtiments tertiaires et 26% pour les bâtiments résidentiels. Cette consommation est sujette d’augmentation vu la croissance démographique, la création de nouvelles villes et l’utilisation soutenue de systèmes de climatisation et de chauffage que connaît le Maroc. Le secteur du bâtiment représente à lui seul un potentiel d’économie d’énergie de 40%.Cette politique d’Efficacité Énergétique au Maroc s’est concrétisée par l’adoption de la loi 47-09 en 2009.
Le volet actif du bâtiment : La consommation énergétique dans le secteur du bâtiment peut avoir comme source les différents équipements installés comme :
Parmi ces postes, les réfrigérateurs et les climatiseurs sont les plus énergivores. De ce fait, l’AMEE a développé des normes d’étiquetages énergétiques et les éléments techniques des MEPS (Minimum Energy Performance Standard) des climatiseurs et réfrigérateurs afin de diminuer la facture énergétique.
Au niveau de l’Union européenne, l’initiative « 20-20-20 » fixe un objectif de réduction de la consommation énergétique primaire de l’UE de 20% entre 2005 et 2020. Différentes directives sont mises en œuvre pour améliorer la performance énergétique des bâtiments (ex : directives sur la performance énergétique et sur l’étiquetage énergétique de mai 2010).
La réglementation thermique française RT 2012 fixe pour les constructions neuves un seuil maximal de consommation énergétique primaire de 50kWh/m2/an en moyenne (base pondérée par la situation géographique et l’altitude) qui correspond à la norme BBC (Bâtiment Basse Consommation). Elle est beaucoup plus ambitieuse que la précédente réglementation (RT 2005) qui impose une consommation moyenne maximale d’énergie de 120 à 220 kWh/m2/an pour les bâtiments construits après 2005.
Une prise de conscience individuelle et collective peut influencer la manière globale de penser un habitat ainsi que son mode de vie. En 2010, seuls 47% des consommateurs étaient conscients de la quantité d’énergie globale qu’ils consommaient(19). Les comportements « éco-citoyens » et gestes simples, tels qu’éteindre les appareils électriques en veille, sont prônés à travers des actions de communication. La consommation dite de veille représente jusqu’à 18% de la consommation d’électricité spécifique (hors chauffage et eau chaude sanitaire), soit près de 850 kWh par an et par foyer. La visualisation des consommations sur écran et la connaissance des consommations théoriques envisagées à la conception du bâtiment permettent aux particuliers de mieux adapter leur comportement.
Le vieillissement du parc des bâtiments français et son faible taux de renouvellement (1% par an) sont des obstacles à l’amélioration de l’efficacité énergétique. Celle-ci dépend en grande partie de la rénovation des 19 millions de logements construits dans le pays avant 1975. Ils représentent 58% des logements en France et consomment en moyenne 2 à 3 fois plus d’énergie que les logements récents(20).
En France, le secteur du bâtiment génère 25% des émissions nationales de gaz à effet de serre (GES). Suite au protocole de Kyoto, l’Union européenne s’est engagée à réduire ses émissions de GES de 8% entre 2008 et 2012 par rapport aux émissions de 1990. L’accord conclu au niveau communautaire fixe des efforts de réduction différents selon les Etats et prévoit pour la France une obligation de stabilisation de ses émissions de GES sur la période 2008-2012. Une amélioration de l’efficacité énergétique peut contribuer à atteindre cet objectif. Les marchés du carbone forcent les industriels et les Etats à limiter leur empreinte environnementale.
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